Orienté plein ouest, l’accès au jardin laisse entrevoir depuis la rue la façade très aérienne de la villa Bédier. Le portail s’ouvre sur un espace en forme de trapèze, très minéral autour d’un ilot central elliptique comportant un bassin jusqu’à présent à sec. De part et d’autre de l’ilot, des massifs plantés, désorganisés avec de très petits sentiers se sont ensauvagés ne permettant plus le passage des usagers. Le jardin apparaissait très ouvert sur les circulations principales, sans ombrage. La requalification de ce jardin historique a pour objet une réorganisation spatiale valorisant des ilots de végétation plus denses. L’entrée et son axe central ainsi que le bassin (remis en eau) sont conservés. Provisoirement repeint, le bassin sera couvert d’une mosaïque de carrelage par un futur artiste. Les allées existantes très étroites ont disparues au profit d’espaces perméables engazonnés. Des massifs aux formes rondes et sinueuses proposent la découverte de collections de plantes diverses. La volière conservée devient un point repère avec une oeuvre intérieure attirant le public. Les jardins d’artistes attenants offrent la possibilité de créations éphémères régulières… Les abords du garage sont désormais végétalisés, les plantes remplacent le béton au sol. Un accès pour les véhicules de livraison est maintenu permettant aussi une circulation des personnes à mobilité réduite depuis l’entrée. Les abords du lavoir sont préservés et accompagnés d’une végétalisation complémentaire de massifs fleuris. L’espace central reste ouvert pour accueillir des manifestations. Le jardin propose à travers de petites allées la découverte d’une diversité botanique de plantes de collection (rosiers, aromatiques, endémiques, plantes fleuries…). La biodiversité s’invite au jardin et s’enrichie avec une diversité d’espèces médicinales, de terroirs et de mélanges divers. Près d’une centaine de plantes sont introduites au jardin, (coton, roucou, curcuma, etc) autant d’espèces qui figuraient sur le site dans le passé.